Toute fuite ayant pour origine la main gauche prend des proportions souvent spectaculaires. En effet, plus elle se situe en haut de la perce, plus elle invalide globalement l’instrument.
Prenons un problème de bouchage aux clés d’octave. Si celles-ci ne bouchent pas, rien ne fonctionne. C’en est même la signature.
Pour quelles raisons pourraient-elles bien ne pas boucher?
1ère octave
La première octave, par exemple, dépend de la relation qu’entretiennent les clés de pouce gauche, sous l’instrument (flèche orange sur la photo ci-dessous). Il arrive que, suite à un choc ou à une utilisation un peu musclée de la clé de troisième octave, celle-ci s’appuie par trop sur la première, la maintenant perpétuellement ouverte.
Deux solutions s’offrent à nous : il suffit d’écarter un peu ces deux clés manuellement, de façon à ce qu’elles ne se touchent pas, même lors de l’utilisation de la troisième toute seule. N’exagérez pas, il ne faudrait pas qu’elles cassent! L’autre consiste à visser très légèrement la vis en numéro 2 sur la photo ci-dessous. Attention à ne pas exagérer, sinon la première octave ne se soulève plus assez. Si cela se produit pourtant, faites comme pour un écrasement. et écartez un peu manuellement la clé de 3ème octave de la première. Puis il suffit de ne plus appuyer comme un forgeron sur la troisième octave pour que le problème disparaisse à jamais.
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Si le problème ne se fait jour qu’en couple avec la deuxième octave qui ne parvient pas à fermer suffisamment la première, c’est que la vis de réglage entre les deux (n° 1 ci-dessus) doit être un peu renforcée pour permettre à celle de première de basculer jusque sur la couronne de la boîte et de bien boucher.
À l’inverse, un autre autre cas de figure peut au contraire l’empêcher de se soulever, rendant toute octaviation impossible : Si vous avez démonté vos clés d’octave pour un nettoyage de printemps et qu’au remontage, le ressort (flèche orange sur la photo ci-dessous) qui embarque la clé de première octave n’a pas été positionné correctement en-dessous d’elle, cela la bloque en position fermée. Inutile de s’énerver, elle ne remontera pas tant que son ressort ne sera pas remis à sa place!
2ème octave
S’il s’agit de la deuxième octave, comme cette clé fonctionne par appui direct de l’index gauche, ce n’est jamais son ouverture qui pose problème mais sa fermeture. Deux possibilités parmi les plus probables :
le liège est fendu ou malade et fuit, il doit être changé. Si au test du papier à cigarette, le tampon est lâche, c’est que le ressort ou la tige a un problème. Le ressort a-t-il tourné, est-il du bon côté de son crochet (à droite pour obliger la clé à se fermer), est-il assez puissant pour cela? Si du point de vue du ressort tout semble être correct, retirer la tige et contrôlez qu’elle est en bon état et que la clé n’est pas grippée. Si tel est pourtant le cas, c’est qu’il y a eu peut-être torsion, un choc, de la rouille ou tout simplement qu‘il manque de l’huile. Cette dernière hypothèse est la plus vraisemblable dans la majorité des cas. Sa résolution est dans nos cordes. Référez-vous au blog sur l’outillage, j’y mentionne le type d’hile à utiliser.
D’autres problèmes un peu moins invasifs mais néanmoins très fréquents et perturbants ont leur source dans l’équilibre des clés directes et indirectes des doigts de la main gauche.
Protocole de réglage de la main gauche
Un protocole très simple mais indispensable pour un résultat parfait doit être observé : toute clé sur laquelle on appuie avec le doigt a la priorité sur les autres. Sa plus proche voisine vient en deuxième et ainsi de suite plus on s’éloigne de « l’épicentre » de l’appui. Cela est particulièrement important pour le réglage des doigts de Sol et La.
À l’état passif, c’est à dire sans aucune action de notre part, les petites clés intermédiaires, n°2 et 4 ci-dessous, sont fermées.
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Mais dès lors que l’index droit entre en jeu, (pour jouer un sib par exemple) ces même petites clés sont libérées et ne doivent plus leur fermeture que des doigts de Sol et de La. Il est donc impératif que l’équilibre entre elles soit parfait pour qu’elles ferment optimalement Selon la loi de priorité évoquée ci-dessus, il est essentiel de s’assurer qu’aucune préférence de bouchage est accordée à une autre clé que celle sur laquelle on appuie avec le doigt.
Pour en être bien sûr, je préconise de dévisser préventivement la vis de réglage du point de jonction entre la clé de Sol et la résonance de La (n° 1 sur la photo ci-dessous). La fente de la vis faisant office d’aiguille des heures, il suffit de la reculer de 30 minutes. Ainsi, elle ne viendra pas interférer dans le protocole de réglage. Si vous souhaitez faire ce réglage avec le seul corps du haut entre les mains, appuyez avec l’index de la main gauche à l’endroit de la flèche jaune sur la tige en n°2. Cela vous laisse le pouce de la même main libre pour agir sur les clés de Sol et de La.
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Commencez par le La et sa résonance. La vis n°1 sur l’image ci-dessous est responsable de ce réglage. Si la résonance est trop faible, il faut la tourner dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à l’équilibre. Il se peut que ce ne soit que quelques secondes sur le « cadran horaire ». S’il faut trop appuyer sur le doigt de La, c’est donc l’inverse et il faudra tourner « un chouïa » à gauche. Avec du papier à cigarette (méthode que j’appelle « à froid ») ou tout en jouant (méthode « à chaud »), vérifiez l’état de l’équilibre entre les deux. Elles doivent quasiment être à égalité, en privilégiant le doigt à sa voisine de façon presque imperceptible. Avec le papier, la différence doit être quasi nulle. Il doit résister de façon identique sans glisser sous les tampons avec un appui normal du doigt. En jouant seulement avec le corps du haut, tout en « débrayant » les résonances avec le pouce de la main droite sur la tige en n° 2 de l’image ci-dessus, on appuie avec un doigt de la main droite sur le majeur de la gauche ou sur la clé de résonance. Cela ne doit occasionner aucune différence de son ou de qualité de couleur.
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Ensuite on passe au Sol. Ce doigt est responsable du bouchage de deux clés indirectes : sa résonance et celle de La dont nous avons volontairement dégagé la relation deux paragraphe plus haut. Commencez par faire le même constat et réglage que pour le La, la vis n°3 étant responsable de la relation du Sol et de sa résonance. Lorsque l’équilibre est établi entre les deux, et alors seulement, on peut s’occuper de sa correspondance avec celle de La.
Le cas de figure où le doigt de Sol est responsable de la fermeture de cette petite clé indirecte et » plus lointaine » est intéressant. Pour cela, il faut jouer une fourche à main gauche. À quelle unique occasion cela se produit-il?
Eh oui, pour le Sol suraigu! C’est donc sur cette fourche qu’il faut procéder au réglage de ces deux clés, soit à froid soit à chaud. Comme la vis n°2 a été dévissée de 30 minutes, il y a fort à parier que la résonance de La sera faible. Tant mieux. Le contraire serait totalement perturbant pour le réglage, toute tentative d’équilibre devenant impossible pour le Sol et sa voisine. Il faut donc revenir petit à petit à l’équilibre en tournant cette vis n°2 dans le sens horaire de 20 à 25 minutes et contrôler.
Ce rapport doit être à l’avantage de l’annulaire gauche. Le papier à cigarette doit manifestement être plus serré sous le doigt de Sol que sous la résonance de La. Cependant, l’attaque du Sol suraigu ne doit pas être difficile du fait de la faiblesse du réglage. À chaud, il est très facile de s’en rendre compte et de trouver l’équilibre parfait pour soi-même et notre façon individuelle d’appuyer sur les clés. Avec le papier, donner un avantage sensible au Sol qui ne doit en aucun cas être en infériorité de serrage par rapport à la petite clé. Lorsque c’est le cas, et ça arrive plus souvent qu’on ne le pense, le réglage de la main gauche s’avère être une prise de tête genre casse tête chinois, mais sans aucune solution!
Some of the most common left-hand « failures
Any leakage originating in the left hand is often of spectacular proportions. In fact, the higher up the bore it is, the more it invalidates the whole instrument.
Take, for example, a clogging problem in the octave keys. If they don’t plug, nothing works. In fact, it’s their signature.
Why would they not plug?
1st octave
The first octave, for example, depends on the relationship between the left thumb keys on the underside of the instrument (orange arrow in photo below). Occasionally, the third octave key can be pressed too hard against the first, keeping it perpetually open.
There are two solutions: simply move the two keys apart a little by hand, so that they don’t touch, even when the third key is used on its own. Don’t overdo it, or they’ll break! The other is to lightly screw in the screw in number 2 on the photo below. Be careful not to overdo it, otherwise the first octave won’t lift enough. If it does, do as you would for a crush, and manually move the 3rd octave key a little away from the first. Then simply stop pressing like a blacksmith on the third octave, and the problem will disappear forever.
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If the problem only arises in pairs, with the second octave unable to close the first sufficiently, it’s because the adjustment screw between the two (no. 1 above) needs to be strengthened a little to allow the first octave to tip up onto the crown of the case and close properly.
On the other hand, another scenario may prevent it from rising, making octaviation impossible: If you’ve disassembled your octave keys for spring cleaning, and on reassembly the spring (orange arrow in the photo below) which holds the first octave key has not been correctly positioned underneath it, it locks in the closed position. There’s no need to get worked up – it won’t go back up until the spring’s back in place!
2nd octave
In the case of the second octave, as this key operates by direct pressure of the left index finger, it’s never the opening that poses a problem, but the closing. There are two most likely possibilities:
the cork is cracked or diseased and leaking, and needs changing. If the cigarette-paper test shows the plug to be loose, there’s something wrong with the spring or stem. Has the spring turned, is it on the right side of its hook (to force the key to close), and is it strong enough to do so? If, from the spring’s point of view, everything seems fine, remove the stem and check that it’s in good condition and that the key hasn’t seized up. If this is the case, there may have been torsion, impact, rust or simply a lack of oil. This last hypothesis is the most likely in most cases. Solving the problem is well within our capabilities. Refer to the blog on tools, where I mention the type of oil to use.
Other slightly less invasive but nonetheless very frequent and disruptive problems have their source in the balance of the direct and indirect keys of the left hand fingers.
Left-hand adjustment protocol
A very simple but essential protocol for a perfect result must be observed: any key pressed with the finger has priority over the others. Its nearest neighbor comes second, and so on the further you move away from the « epicenter » of the pressure. This is particularly important when adjusting the G and A fingers.
In the passive state, i.e. without any action on our part, the small intermediate keys, n°2 and 4 below, are closed.
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But as soon as the right index finger comes into play, (to play a Bb for example) these same small keys are released and owe their closing only to the G and A fingers. According to the above-mentioned law of priority, it is essential to ensure that no preference is given to a key other than the one pressed with the finger.
To be sure, I recommend preventively unscrewing the adjustment screw at the junction point between the G key and the A resonance (no. 1 in the photo below). As the screw slot acts as an hour hand, simply move it back 30 minutes. This way, it won’t interfere with the setting protocol. If you wish to make this adjustment with only the upper body in your hands, press the index finger of your left hand against the yellow arrow on the stem in n°2. This leaves the thumb of the same hand free to act on the G and A keys.
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Start with A and its resonance. Screw n°1 in the image below is responsible for this adjustment. If the resonance is too low, turn it clockwise until it’s balanced. It may only be a few seconds on the « clockwise dial ». If you have to press too hard on the La finger, it’s the other way round and you’ll have to turn it « a tad » to the left. Using cigarette paper (the « cold » method) or while playing (the « hot » method), check the balance between the two. They should be almost equal, with one finger almost imperceptibly favored over its neighbor. With paper, the difference should be almost zero. It must resist identically without slipping under the pads with normal finger pressure. Playing only with the upper body, while « disengaging » the resonances with the thumb of the right hand on the rod in no. 2 of the image above, we press with a finger of the right hand on the middle finger of the left or on the resonance key. There should be no difference in sound or color quality.
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Then we move on to G. This finger is responsible for the blocking of two indirect keys: its resonance and that of A, whose relationship we deliberately removed two paragraphs above. Start by making the same observation and adjustment as for the A, with screw n°3 responsible for the relationship of the G and its resonance. When the balance is established between the two, and only then, can we deal with its correspondence with that of A.
The case where the G finger is responsible for closing this small, indirect and « more distant » key is interesting. For this, we need to play a left-handed fork. What’s the only time this happens?
Yes, for the G-sharp! It’s on this fork that these two keys must be adjusted, either hot or cold. As screw n°2 has been unscrewed by 30 minutes, it’s a safe bet that the A resonance will be low. Just as well. The opposite would be totally disruptive to the tuning, with any attempt at balance becoming impossible for the G and its neighbor. We therefore need to gradually return to equilibrium by turning this screw n°2 clockwise for 20 to 25 minutes and checking.
This ratio should be in favor of the left ring finger. The cigarette paper must obviously be tighter under the G finger than under the A resonance. However, attacking the G-sharp should not be difficult due to the weakness of the setting. When warm, it’s very easy to realize this and find the perfect balance for yourself and your individual way of pressing the keys. On paper, give a distinct advantage to the G, which should never be at a disadvantage in terms of tightening compared to the small wrench. When this is the case – and it happens more often than you think – adjusting the left hand turns out to be a headache of the Chinese kind, with no solution!
Einige der häufigsten « Pannen » mit der linken Hand.
Jedes Luftleck, die ihren Ursprung in der linken Hand hat, nimmt oft spektakuläre Ausmaße an. Je weiter oben in der Bohrung es sich befindet, desto größer ist der Schaden für das gesamte Instrument.
Nehmen wir zum Beispiel ein Problem mit verstopften Oktavklappen. Wenn die Klappen nicht verstopfen, funktioniert nichts. Das ist sogar das Markenzeichen. Aus welchem Grund sollten sie nicht passen?
1. Oktave
Die erste Oktave hängt zum Beispiel von der Beziehung zwischen den linken Daumenklappen auf der Unterseite des Instruments ab (orangefarbener Pfeil im Bild unten). Es kann vorkommen, dass die Klappe der dritten Oktave durch einen Schlag oder eine etwas härtere Behandlung zu stark auf die erste Oktave drückt und diese dadurch immer offen bleibt.
Es gibt zwei Möglichkeiten: Sie können die beiden Klappen manuell ein wenig auseinanderziehen, sodass sie sich nicht berühren, selbst wenn Sie die dritte Oktave allein benutzen. Übertreiben Sie es nicht, damit sie nicht abbrechen! Die andere Möglichkeit besteht darin, die Schraube mit der Nummer 2 auf dem Foto unten ganz leicht einzuschrauben. Achten Sie darauf, es nicht zu übertreiben, sonst hebt sich die erste Oktave nicht mehr genug. Wenn dies dennoch geschieht, machen Sie es wie bei einer Quetschung und schieben Sie die Klappe der dritten Oktave von Hand ein wenig von der ersten Oktave weg. Dann einfach nicht mehr wie ein Schmied auf die dritte Oktave drücken, und das Problem ist für immer verschwunden.
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Wenn das Problem nur bei der zweiten Oktave auftritt, die die erste nicht ausreichend schließen kann, muss die Stellschraube zwischen den beiden (Nr. 1 oben) etwas verstärkt werden, damit die Stellschraube der ersten Oktave bis auf die Krone des Gehäuses kippen und gut schließen kann.
Umgekehrt kann ein anderer Fall dazu führen, dass sie sich nicht hebt und eine Oktavierung unmöglich macht:
Wenn Sie Ihre Oktavschlüssel für einen Frühjahrsputz abmontiert haben und beim Zusammenbau die Feder (orangefarbener Pfeil auf dem Foto unten), die den Schlüssel für die erste Oktave mitführt, nicht richtig unter ihr positioniert wurde, blockiert dies den Schlüssel in der geschlossenen Stellung. Es gibt keinen Grund, sich zu ärgern, denn der Schlüssel wird erst dann wieder hochgezogen, wenn die Feder wieder an ihrem Platz ist!
2. Oktave
Wenn es sich um die zweite Oktave handelt, ist, da dieser Schlüssel durch direktes Drücken des linken Zeigefingers funktioniert, nie das Öffnen, sondern immer das Schließen das Problem. Zwei der wahrscheinlichsten Möglichkeiten sind: der Kork ist gerissen oder krank und leckt, er muss ausgetauscht werden. Wenn der Tampon beim Zigarettenpapiertest locker ist, stimmt etwas mit der Feder oder dem Stift nicht. Hat sich die Feder gedreht, ist sie auf der richtigen Seite des Hakens (rechts, um den Schlüssel zum Schließen zu zwingen), ist sie stark genug dafür? Wenn die Feder in Ordnung zu sein scheint, ziehen Sie die Stange heraus und prüfen Sie, ob sie in Ordnung ist und der Schlüssel nicht klemmt. Ist dies jedoch der Fall, kann es sein, dass der Schlüssel verdreht wurde, einen Schlag abbekommen hat, verrostet ist oder einfach zu wenig Öl hat. Letzteres ist in den meisten Fällen die wahrscheinlichste Variante. Ihre Lösung liegt in unserer Hand. Schauen Sie sich den Blog über Werkzeuge an, dort erwähne ich, welche Art von Ölbohrer Sie verwenden sollten.
Andere, weniger invasive, aber dennoch sehr häufige und störende Probleme haben ihren Ursprung in der Balance der direkten und indirekten Schlüssel der Finger der linken Hand.
Protokoll für die Einstellung der linken Hand
Ein sehr einfaches, aber für ein perfektes Ergebnis unerlässliches Protokoll muss beachtet werden: Jeder Schlüssel, auf den man mit dem Finger drückt, hat Vorrang vor allen anderen. Sein nächster Nachbar kommt an zweiter Stelle und so weiter, je weiter man sich vom « Epizentrum » des Drucks entfernt. Dies ist besonders wichtig für die Einstellung der Finger für G und A.
Im passiven Zustand, d. h. ohne jegliche Aktion unsererseits, sind die kleinen Zwischenschlüssel, Nr. 2 und 4 unten, geschlossen.
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Sobald jedoch der rechte Zeigefinger ins Spiel kommt (z. B. um ein Bb zu spielen), werden diese kleinen Klappen freigegeben und müssen nur noch von den Fingern G und A geschlossen werden. Es ist also unbedingt erforderlich, dass das Gleichgewicht zwischen ihnen perfekt ist, damit sie optimal schließen. Nach dem oben erwähnten Prioritätsgesetz ist es wichtig, sicherzustellen, dass kein anderer Schlüssel als der, auf den man mit dem Finger drückt, zum Schließen bevorzugt wird.
Um ganz sicher zu gehen, empfehle ich, die Einstellschraube an der Verbindungsstelle zwischen G-Schlüssel und A-Resonanz (Nr. 1 auf dem Foto unten) vorsorglich herauszudrehen. Da der Schlitz der Schraube als Stundenzeiger dient, drehen Sie sie einfach um 30 Minuten zurück. So wird er nicht in das Einstellprotokoll eingreifen. Wenn Sie die Einstellung nur mit dem oberen Körper in den Händen vornehmen möchten, drücken Sie mit dem Zeigefinger der linken Hand an der Stelle des gelben Pfeils auf der Spindel in Nr. 2. Dadurch haben Sie den Daumen derselben Hand frei, um auf die Tonarten G und A einzuwirken.
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Beginnen Sie mit dem A und seiner Resonanz. Die Schraube Nr. 1 im Bild unten ist für diese Einstellung zuständig. Wenn die Resonanz zu schwach ist, müssen Sie sie im Uhrzeigersinn drehen, bis sie ausgeglichen ist. Es kann sein, dass dies auf der « Uhrzeigerskala » nur wenige Sekunden dauert. Wenn man zu viel Druck auf den Finger von A ausüben muss, ist es also umgekehrt und man muss « ein Chouïa » nach links drehen. Überprüfen Sie mit Zigarettenpapier (ich nenne das die « kalte » Methode) oder während des Spielens (die « warme » Methode), wie ausgeglichen die beiden sind. Sie sollten fast gleichauf liegen, wobei der Finger seinem Nachbarn fast unmerklich vorgezogen wird. Beim Papier muss der Unterschied fast null betragen. Es muss gleich viel aushalten, ohne bei normalem Fingerdruck unter den Stempeln zu verrutschen. Wenn man nur mit dem Oberkörper spielt, während man die Resonanzen mit dem Daumen der rechten Hand auf dem Stift in Nr. 2 des obigen Bildes « auskuppelt », drückt man mit einem Finger der rechten Hand auf den Mittelfinger der linken Hand oder auf den Resonanzschlüssel. Dies darf keinen Unterschied im Klang oder in der Farbqualität verursachen.
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Anschließend wechselt man zum G-Finger. Dieser Finger ist für die Verstopfung von zwei indirekten Schlüsseln verantwortlich: seine Resonanzklappe und die A-Klappe, deren Beziehung wir zwei Absätze weiter oben absichtlich aufgelöst haben. Beginnen Sie mit der gleichen Feststellung und Einstellung wie beim A, wobei die Schraube Nr. 3 für die Beziehung des G und seine Resonanz verantwortlich ist. Wenn das Gleichgewicht zwischen den beiden hergestellt ist, und nur dann, können Sie sich um seine Entsprechung mit der von A kümmern.
Interessant ist der Fall, dass der G-Finger für das Schließen dieser kleinen, indirekten und « entfernteren » Klappe verantwortlich ist. Dazu muss man eine Gabel in der linken Hand spielen. Wann kommt das schon einmal vor?
Richtig, für das hohe G! Diese Gabel ist also der Ort, an dem die beiden Klappen entweder kalt oder warm eingestellt werden müssen. Da die Schraube Nr. 2 um 30 Minuten herausgedreht wurde, ist die A-Resonanz wahrscheinlich gering. Das ist auch gut so. Das Gegenteil wäre für die Einstellung völlig störend, da jeder Versuch, ein Gleichgewicht herzustellen, für G und seine Nachbarin unmöglich wird. Man muss also nach und nach zum Gleichgewicht zurückkehren, indem man diese Schraube Nr. 2 20 bis 25 Minuten lang im Uhrzeigersinn dreht und kontrolliert.
Dieses Verhältnis muss zum Vorteil des linken Ringfingers sein. Das Zigarettenpapier muss unter dem G-Finger offensichtlich fester sitzen als unter der A-Resonanz. Die Ansprache des hohen G sollte jedoch aufgrund der schwachen Einstellung nicht schwierig sein. Im warmen Zustand ist es sehr leicht, dies zu erkennen und die perfekte Balance für sich selbst und unsere individuelle Art, die Klappen zu drücken, zu finden. Mit dem Papier einen spürbaren Vorteil für den G geben, der dem kleinen Schlüssel in der Anzugsstärke auf keinen Fall unterlegen sein darf. Wenn dies der Fall ist, und das kommt häufiger vor, als man denkt, ist die Einstellung der linken Hand ein chinesisches Kopfzerbrechen, für das es keine Lösung gibt.
Alcuni dei più comuni « guasti » a mano sinistra
Qualsiasi perdita proveniente dalla mano sinistra è spesso di proporzioni spettacolari. Infatti, quanto più è alta la foratura, tanto più invalida lo strumento nel suo complesso.
Prendiamo, ad esempio, un problema con le chiavi di ottava. Se non si tappano, non funziona nulla. In effetti, è la loro firma.
Perché non si tappano?
Prima ottava
La prima ottava, ad esempio, dipende dal rapporto tra i tasti del pollice sinistro sul lato inferiore dello strumento (freccia arancione nella foto qui sotto). A volte, a causa di un urto o di un utilizzo un po’ troppo intenso del tasto della terza ottava, questo preme troppo sulla prima ottava, mantenendola perennemente aperta.
Le soluzioni sono due: basta allontanare un po’ le due chiavi con la mano, in modo che non si tocchino, anche quando il terzo tasto viene usato da solo. Non esagerate, o si romperanno! L’altra operazione consiste nell’avvitare leggermente la vite numero 2 della foto sottostante. Fate attenzione a non esagerare, altrimenti la prima ottava non si solleverà abbastanza. Se invece si alza, fate come per una cotta e spostate manualmente il tasto della terza ottava un po’ più lontano dal primo. Poi basta smettere di premere sulla terza ottava come un fabbro e il problema sparirà per sempre.
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Se il problema si presenta solo in coppia con la seconda ottava, che non riesce a chiudere sufficientemente la prima, allora è necessario rafforzare un po’ la vite di regolazione tra le due (n. 1 sopra) per consentire alla prima ottava di oscillare fino alla corona della cassa e chiudersi correttamente.
D’altra parte, c’è un’altra situazione che può impedirne il sollevamento, rendendo impossibile la regolazione dell’ottava: se avete smontato le chiavi d’ottava per la pulizia della molla e, al momento del rimontaggio, la molla (freccia arancione nella foto qui sotto) che trattiene la prima chiave d’ottava non è stata posizionata correttamente sotto di essa, si bloccherà in posizione chiusa. Non c’è motivo di arrabbiarsi, non tornerà su finché la molla non sarà rimessa al suo posto!
Seconda ottava
Nel caso della seconda ottava, poiché questo tasto funziona premendo direttamente con l’indice sinistro, il problema non è mai l’apertura ma la chiusura. Le possibilità più probabili sono due
il tappo è incrinato o malato e perde; deve essere cambiato. Se il test della carta di sigaretta mostra che il tappo è allentato, c’è un problema con la molla o lo stelo. La molla ha girato, è sul lato giusto del suo gancio (per forzare la chiusura della chiave) ed è abbastanza forte per farlo? Se tutto sembra a posto dal punto di vista della molla, smontate il fuso e verificate che sia in buone condizioni e che la chiave non si sia bloccata. In questo caso, potrebbe essersi verificata una torsione, un urto, della ruggine o semplicemente una mancanza di olio. Quest’ultima ipotesi è la più probabile nella maggior parte dei casi. La soluzione del problema è di nostra competenza. Si veda il blog sugli utensili, dove parlo del tipo di olio da utilizzare.
Altri problemi, un po’ meno invasivi ma comunque molto frequenti e fastidiosi, hanno origine nel bilanciamento dei tasti diretti e indiretti delle dita della mano sinistra.
Protocollo per la regolazione della mano sinistra
È necessario osservare un protocollo molto semplice ma essenziale per un risultato perfetto: qualsiasi tasto premuto con il dito ha la priorità sugli altri. Il vicino più prossimo viene per secondo e così via più ci si allontana dall' »epicentro » della pressione. Questo aspetto è particolarmente importante quando si accordano le dita del Sol e del La.
Nello stato passivo, cioè senza alcuna azione da parte nostra, i piccoli tasti intermedi, i nn. 2 e 4, sono chiusi.
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Ma non appena l’indice destro entra in gioco (per suonare un Sib, ad esempio), questi stessi tasti piccoli vengono liberati e possono essere chiusi solo dalle dita di Sol e di La. In base alla legge di priorità di cui sopra, è essenziale assicurarsi che non venga data alcuna preferenza a un tasto diverso da quello premuto con il dito.
Per essere sicuri, consiglio di svitare preventivamente la vite di regolazione all’incrocio tra il tasto G e la risonanza A (n. 1 nella foto qui sotto). La fessura della vite funge da lancetta delle ore, quindi basta spostarla indietro di 30 minuti. In questo modo non interferirà con il protocollo di regolazione. Se si desidera effettuare questa regolazione con la sola parte superiore delle mani, premere l’indice della mano sinistra contro la freccia gialla sullo stelo al n. 2. Questo lascia il pollice della stessa mano libero di agire sui tasti di Sol e di La.
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Iniziare con il La e la sua risonanza. La vite 1 nell’immagine sottostante è responsabile di questa regolazione. Se la risonanza è troppo debole, ruotatela in senso orario finché non è bilanciata. Potrebbero bastare pochi secondi sul « quadrante orario ». Se si preme troppo sul dito A, sarà il contrario e si dovrà girare un po’ a sinistra. Con la carta delle sigarette (il cosiddetto metodo « a freddo ») o mentre si suona (il metodo « a caldo »), verificare l’equilibrio tra i due. Dovrebbero essere quasi uguali, con un dito quasi impercettibilmente favorito rispetto al suo vicino. Con la carta, la differenza dovrebbe essere quasi nulla. Deve resistere in modo identico senza scivolare sotto i cuscinetti con la normale pressione delle dita. Suonando solo con la parte superiore del corpo, mentre si « disimpegnano » le risonanze con il pollice della mano destra sull’asta al n. 2 dell’immagine precedente, si preme con un dito della mano destra sul dito medio della sinistra o sul tasto di risonanza. Non dovrebbero esserci differenze nella qualità del suono o del colore.
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Passiamo quindi al Sol. Questo dito è responsabile del blocco di due chiavi indirette: la sua risonanza e quella del La, la cui relazione è stata deliberatamente spiegata due paragrafi sopra. Si inizia facendo la stessa osservazione e regolazione del La, con la vite n° 3 responsabile della relazione del Sol e della sua risonanza. Una volta stabilito l’equilibrio tra i due, e solo allora, potremo occuparci della sua corrispondenza con quella di A.
È interessante il caso in cui il dito G è responsabile della chiusura di questo tasto piccolo, indiretto e « più lontano ». Per farlo, è necessario suonare una forchetta con la mano sinistra. Qual è l’unico caso in cui questo avviene?
Sì, per il Sol acuto! Quindi è su questa forchetta che bisogna regolare queste due chiavi, a caldo o a freddo. Poiché la vite n. 2 è stata svitata di 30 minuti, si può scommettere che la risonanza del La sarà bassa. E questo è un bene. L’opposto sarebbe del tutto dannoso per l’accordatura, e qualsiasi tentativo di equilibrio diventerebbe impossibile per il Sol e per il suo vicino. È quindi necessario tornare gradualmente all’equilibrio ruotando la vite n°2 in senso orario per 20-25 minuti e controllando.
Il rapporto deve essere a favore dell’anulare sinistro. La carta della sigaretta deve essere ovviamente più stretta sotto il dito G che sotto la risonanza A. Tuttavia, attaccare il Sol acuto non dovrebbe essere difficile a causa dell’impostazione debole. A caldo, è molto facile rendersene conto e trovare l’equilibrio perfetto per sé e per il proprio modo individuale di premere i tasti. Sulla carta, danno un vantaggio significativo al Sol, che non dovrebbe mai essere in svantaggio in termini di serraggio rispetto alla chiave piccola. Quando questo è il caso, e succede più spesso di quanto si pensi, la regolazione della mano sinistra si rivela un grattacapo, come un puzzle cinese, ma senza soluzione!
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