Oser démonter notre instrument, une peur à dépasser

Notre instrument est une extension de nous-même, un trésor auquel on tient avec tendresse. Lorsqu’il est malade, devenir son médecin, voire son chirurgien, est pour nombre d’entre nous mission impossible. Certes, le blesser est possible, surtout avec de mauvais outils, des gestes inadéquats. Il est alors préférable de le confier à une personne compétente et de confiance.

Toutefois, et je le souligne dans les textes d’accueil de ce site, il est fréquent avec le hautbois que nous nous trouvions en situation d’urgence : le matin d’un concert ou d’un examen, il nous fait une de ses farces dont il est coutumier et nous fait passer un quart d’heure d’anthologie. La farce est d’autant plus agaçante que nous nous sentons dans l’incapacité d’y remédier et que le « garagiste » est inatteignable.

Par petites touches, d’obligations en obligations, on en vient à le connaître, mais de force. Cela reste toutefois une punition que l’on souhaite éviter comme la peste.
Pourtant, savoir démonter des clés d’octave et les nettoyer pour enlever de l’eau récalcitrante est l’un de ces gestes qu’il est indispensable de savoir oser si l’on veut se rendre la vie agréable et gagner en pureté dans l’aigu.
Puis, de petits lièges de contact s’en vont et les problèmes de bouchage se font de plus en plus lancinants. Que de bricoles aux effets perturbants, si ce n’est pire.

Par mes stages, l’apprentissage des bons gestes, d’une analyse pertinente et de la localisation du problème permet de gagner en confiance et, partant, de perdre la peur de faire faux au mauvais endroit et de la mauvaise manière. La plupart des soucis que nous rencontrons durant notre pratique sont suffisamment peu graves pour que nous soyons en mesure d’y remédier, d’autant plus faciles à corriger que l’envie et la curiosité de s’y mesurer nous habite.

Cette envie et cette confiance peuvent être stimulées et amplifiées dans le but de gagner en autonomie et en compétences. Elles sont aussi les ingrédients indispensables au dépassement des peurs qui paralysent nombre d’entre nous.
Quoi de mieux que d’en faire l’expérience dans un contexte dénué de stress et sous un regard professionnel bienveillant?

 

Daring to dismantle our instrument, a fear to be overcome

Our instrument is an extension of ourselves, a treasure we hold dear. When it’s sick, becoming its doctor, or even its surgeon, is for many of us a mission impossible. Of course, it’s possible to injure him, especially with the wrong tools and the wrong gestures. In that case, it’s best to entrust him or her to a competent, trustworthy person.

However, as I pointed out in the welcome texts for this site, the oboe is often in an emergency situation: on the morning of a concert or an exam, it plays one of its customary pranks, giving us a quarter-hour of anthology. The prank is all the more annoying because we feel unable to do anything about it, and the « mechanic » is unreachable.

By little touches, from obligation to obligation, we come to know him, but by force. It’s still a punishment you want to avoid like the plague.
And yet, knowing how to dismantle octave keys and clean them to remove recalcitrant water is one of those gestures that it’s essential to know how to dare if you want to make life pleasant and gain in purity in the treble.
Then, small corks of contact go away and the problems of clogging become more and more nagging. So many odds and ends with disturbing effects, if not worse.

Through my training courses, learning the right gestures, a pertinent analysis and the location of the problem helps us gain confidence and, consequently, lose the fear of doing the wrong thing in the wrong place in the wrong way. Most of the problems we encounter in the course of our practice are not so serious that we are in a position to remedy them, and they are all the easier to correct if we have the desire and curiosity to take them on.

This desire and confidence can be stimulated and amplified with the aim of gaining in autonomy and competence. They are also the essential ingredients for overcoming the fears that paralyze many of us.
What could be better than to experience this in a stress-free environment, under the watchful eye of a caring professional?

 

Sich trauen, unser Instrument zu zerlegen, eine Angst, die es zu überwinden gilt

Unser Instrument ist ein Teil von uns selbst, ein Schatz, den wir mit Liebe pflegen. Wenn es krank ist, ist es für viele von uns unmöglich, sein Arzt oder sogar sein Chirurg zu werden. Natürlich ist es möglich, das Kind zu verletzen, vor allem mit falschem Werkzeug und unpassenden Bewegungen. Dann ist es besser, ihn einer kompetenten und vertrauenswürdigen Person anzuvertrauen.

Allerdings, und das betone ich in den Begrüßungstexten dieser Website, kommt es bei der Oboe häufig vor, dass wir uns in einer Notsituation befinden: Am Morgen eines Konzerts oder einer Prüfung spielt sie uns einen ihrer üblichen Streiche und beschert uns eine Viertelstunde lang eine Anthologie. Der Streich ist umso ärgerlicher, als wir uns nicht in der Lage fühlen, ihn zu beheben, und der « Garagist » unerreichbar ist.

In kleinen Schritten, von Pflicht zu Pflicht, lernen wir ihn schließlich kennen, aber nur gezwungenermaßen. Dies bleibt jedoch eine Strafe, die man wie die Pest vermeiden möchte.
Doch Oktavklappen auseinanderzunehmen und zu reinigen, um widerspenstiges Wasser zu entfernen, gehört zu den Dingen, die man unbedingt wagen muss, wenn man sich das Leben angenehm machen und an Reinheit in den Höhen gewinnen will.
Dann verschwinden kleine Kontaktkorken und die Verstopfungsprobleme werden immer quälender. Alles Kleinigkeiten mit störenden Auswirkungen, wenn nicht noch schlimmer.

Durch meine Praktika, das Erlernen der richtigen Handgriffe, einer aussagekräftigen Analyse und der Lokalisierung des Problems, gewinnt man an Selbstvertrauen und verliert dadurch die Angst, am falschen Ort und auf die falsche Art und Weise falsch zu handeln. Die meisten Sorgen, auf die wir während unserer Praxis stoßen, sind so harmlos, dass wir in der Lage sind, sie zu beheben, und umso leichter zu korrigieren, wenn wir die Lust und die Neugierde besitzen, uns an ihnen zu messen.

Diese Lust und Zuversicht können stimuliert und verstärkt werden, um mehr Autonomie und Kompetenz zu erlangen. Sie sind auch die Grundvoraussetzungen, um die Ängste zu überwinden, die viele von uns lähmen.
Was gibt es Besseres, als dies in einem stressfreien Umfeld und unter wohlwollender professioneller Anleitung zu erleben?

 

Osare smontare il nostro strumento, una paura da superare

Il nostro strumento è un’estensione di noi stessi, un tesoro a cui teniamo molto. Quando è malato, diventare il suo medico, o addirittura il suo chirurgo, è per molti di noi una missione impossibile. Certo, è possibile ferirlo, soprattutto con gli strumenti e i gesti sbagliati. È quindi preferibile affidare il paziente a una persona competente e affidabile.

Tuttavia, come ho sottolineato nei testi introduttivi di questo sito, l’oboe può trovarsi spesso in una situazione di emergenza: la mattina di un concerto o di un esame, fa uno dei suoi consueti scherzi e ci regala un quarto d’ora di antologia. Lo scherzo è ancora più fastidioso perché ci sentiamo incapaci di fare qualcosa, e il « meccanico » è irraggiungibile.

A piccoli tocchi, di obbligo in obbligo, arriviamo a conoscerlo, ma per forza. Ma è comunque una punizione che si vuole evitare come la peste.
Eppure, saper smontare le chiavi d’ottava e pulirle per togliere l’acqua recalcitrante è uno di quei gesti che è indispensabile osare se si vuole rendere la vita piacevole e guadagnare in purezza negli acuti.
Poi se ne vanno i piccoli tappi a contatto e i problemi di intasamento diventano sempre più assillanti. Tante piccole cose con effetti fastidiosi, se non peggiori.

Attraverso i miei corsi, imparare i gesti giusti, un’analisi pertinente e come localizzare il problema ci aiuta ad acquisire sicurezza e, di conseguenza, a perdere la paura di fare le cose nel posto e nel modo sbagliato. La maggior parte dei problemi che incontriamo nel corso della nostra pratica non sono così gravi da potervi porre rimedio, e sono tanto più facili da correggere se abbiamo il desiderio e la curiosità di affrontarli.

Questo desiderio e questa fiducia possono essere stimolati e amplificati con l’obiettivo di acquisire autonomia e competenze. Sono anche gli ingredienti essenziali per superare le paure che paralizzano molti di noi.
Quale modo migliore per farlo se non in un ambiente privo di stress, sotto l’occhio vigile di un professionista attento?

 

 

 

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